Il fait beau en ce matin de Mars. Après le froid et la pluie de cet hiver voila les prémisses du printemps. Heureuse coïncidence je vais faire mon premier trail de l’année, les trails des Cabronis. En fait, j’y retourne, je l’ai fait l’an dernier et les paysages m’avaient charmé par leur coté bucolique et j’avais adoré les passages boisés (cela me rappelle les ballades en forêt de mon enfance). Donc je reviens sur ce trail. Comme il fait toujours se donner des objectifs, je décides d’essayer de faire mieux que l’an dernier (5h30), ceci même si le parcours change chaque année (spécificité de cette course). Comme il faut aussi se mettre la pression, j’annonce que je tenter de faire 30 min de mieux (comme je l’avais fait sur Lyon Urban Trail entre 2011 (4h32) et 2012 (4h02)). Mauvais point pour moi l’hiver est passé par là et je pars avec un handicap de 5kg par rapport à mon poids habituel.
Comme souvent je me présente sur cette course avec Cyrion et Adaranaz avec qui je cours depuis bientôt 3ans et avec quoi nous avons vécu l’aventure de la lyonsaintélyon en 2011 et 2012. La course se déroulant le dimanche nous profitons du samedi pour déguster au salon vin et gastronomie de Villeurbanne (au point où j’en suis 😉 ). Après une petite fondue bourguignonne toute pleine de protéines et une dégustation de Laphroaig nous allons nous coucher.
Le soleil se levant derrière le mont blanc accompagne notre levé et nous illumine de sa lumière de bon aloi. Chasselay la ville des Monts d’Or accueillant le départ et l’arrivé de la course étant à 15min de Lyon, nous avons le temps de nous préparer sans avoir à nous presser. Pour une fois Cyrion a décidé de nous laisser arriver en avance, donc 1/2 avant le départ nous sommes au retrait des dossards. Nous perdons Cyrion dans la foule (c’est qu’il y du peuple, preuve que le format 26 ou 40 choisi à partir du km 17 est populaire). Avec Adaranaz nous retrouvons des collègues Lyonultrarun Nico et évidemmetn sieur Arthur Baldur, nous en profitons pour immortaliser le moment.
10 min avant le départ nous nous approchons de l’arche et en profitons pour échanger quelque mots avec mamanpat avec qui nous ferons le off de l’ultraboucle de la Sarra 2 semaines plus tard. Nous croisons également Jean-Michel, vu à la saintélyon 2011. Cette année la course est très VIP avec beaucoup de grosse écurie engagée. Il fait dire que le parain de la course est Fabien Antolinos (Champion de France de Trail long), qui nous servira d’aiguilleur sur le parcours. Départ -5min nous retrouvons Cyrion et nous nous dirigeons vers l’arche.
C’est parti, je me cale sur mon rythme marathon, mais la foule est dense et je dois baisser de rythme. Je vois Tidgi me dépasser, musique dans les oreilles il n’est pas là pour plaisanter (il s’est aussi fixer un objectif en moins de 5h et il cours à domicile). Nous nous engouffrons dans les vignes pour des séries de montées/descente récréatives.
La boue est la compagne du traileur, cette année elle est particulièrement présente. Je sème deux fois mes chaussures dans la boue qui fait ventouse.
Les passages en sous bois s’enchaine pour mon plus grand plaisir. Ces petits rigolos d’organisateurs nous ont bien gâté avec des passages à corde et des montées rendues glissante ou chacun se suis en s’accrochant à tous ce qu’il peux pour rester débout et progresser.
10ième kilomètre un point eau et une relance roulante où on peux lâcher les chevaux.
Et c’est reparti pour la montée qui m’a sembler être interminable. Les photos ne rendent pas un hommage suffisant à la dénivellation, mais les visages parlent d’eau même.
Suis une série de passage un peu plus roulant et surtout très beau 🙂
Arrivée au ravito du km 17 et sa barrière horaire à 2h30. J’y suis en 2h10 c’est plus que l’an dernier, mais je suis large pour la barrière. Jen profite pour me restaurer, je ne suis partit qu’avec de l’eau sucrée et je commence à avoir faim. Évidemment, je poursuis sur le 40, je ne me pose même pas la question. Une petits pensée pour la cheville de Nico qui s’est complètement désolidarisée peu avant le ravito (4 mois d’arrêt). Cela ne l’a pas empêcher de faire une boucle de la Sarra en béquille 😉
Je repars bon train, mais les jambes commencent à être lourdes, pas bon signe pour faire un temps. Nous sommes maintenant à notre aise sur le parcours du 40. Peut-être un peu trop… le jardinage rituel ne tarde pas à arriver.
Une descente roulante dans le bois puis on attaque un raidillon entouré de murs
Petit passage dans les carrière, c’est pentu par là, mes cuisses commencent à rendre l’âme.
Mais c’est beau, cela permet de passer le temps, il fait quand même faire attention aux branches basses.
Le fameux escalier des Carbornis qui rappelle Nicolas de Lange. Petite pause au milieu pour souffler et prendre des photos.
Un passage roulant, puis une descente dans un torrent de boue et je file vers l’arrivée.
Les chaussures se sont un peu alourdies, mais force est de constater que je vais plus lentement que l’an dernier. Je me diésélise avec le temps… on verra ce que cela va donner sur le long prochaines course : Beaujolais Village Trail et Challenge Charles & Alice.
Récapitulatif :
DOSSARD N° 698
GARRON ANTHONY SEH
TEMPS COURSE ARRIVEE : 11:34:20
SCRATCH 3157/4015
CATEGORIE 1509/1823
MOYENNE: 6.048 KM/H